Tout d’abord, il convient de s’intéresser aux trois systèmes de gestion de bases de données existant aujourd’hui sur le marché : les bases de données SQL, NoSQL et NewSQL.
Parmi ces trois solutions de stockage, il est possible d’identifier une différence majeure quant à la structuration des données. En effet, dans les bases SQL, les données sont relationnelles et donc structurées dans des tableaux reliés entre eux, tandis que dans les bases NoSQL, la structuration des données est plus flexible et complètement libre. Dans le modèle NewSQL, les données peuvent être à la fois relationnelles et distribuées. Ce qui signifie qu’elles peuvent être structurées dans des tableaux et mises en relation, mais le schéma d’organisation globale reste libre.
Concernant les bases de données SQL, sur le marché, il sera alors possible de s’orienter vers des solutions telles que : Microsoft SQL Server, PostgreSQL, MySQL ou encore Oracle, etc.
En fonction du fournisseur et des caractéristiques proposées, il est intéressant de comparer dans le détail l’environnement, l’extensibilité de la base, les performances quant au volume de données, les fonctionnalités avancées proposées et bien entendu l’aspect sécurité qui est fondamental.
Pour les bases de données NoSQL il existe des solutions comme MongoDB, Redis, Cassandra, Orient DB, etc. Dans ce cas de figure, il est pertinent de s’intéresser aux différentes catégories de bases NoSQL, il en existe quatre : les bases documentaires, les bases graphiques, les bases Key Value ou encore les bases Wide Column. Chacune de ces catégories propose des systèmes de gestion et des usages différents.
Enfin, parmi les bases de données NewSQL, il y a notamment les solutions NuoDB, VoltDB ou encore CoackroachDB. Ce modèle combine les avantages et les caractéristiques des bases SQL et NoSQL. Ce sont des bases à privilégier pour traiter des volumes de données importants (Big Data), avec des modèles de gestion complexes.